Cela fait quelque temps déjà que notre collection New York est sortie, puisant son inspiration dans les différents types d’architectures de la ville qui ne dort jamais. Ainsi, de grandes pointures de l’architecture ont participé au développement de la ville depuis des années, à l’instar de Peter Eisenmann.
Qui es-tu, Peter ?
Peter Eisenmann né le 11 août 1932 à Newark dans la banlieue de New York. Diplômé en architecture des universités de Cornell et de Columbia, puis de l’Université de Cambridge, il fonde « l’Institute for Architecture and Urban Studies » à New York en 1967. Il y fonde également, par la suite, son agence d’architecture en 1980.
Depuis cette ouverture, Eisenmann a développé plus d’une centaine de projets de natures complètement diverses. En parallèle, il est également rédacteur en chef de la revue Oppositions, et, publie de nombreux essais, articles ainsi que des livres.
Aujourd’hui, il est professeur d’université à Yale et membre de l’académie américaine des arts et des sciences ainsi que de celle des arts et lettres. Il est également membre des New York Five, un groupe de grands architectes New Yorkais.
Le mouvement Eisemann
Peter Eisenmann devient la figure majeure du mouvement déconstructivisme. Ce mouvement, exclusivement architectural, découle du mouvement littéraire de la « déconstruction » ainsi que du mouvement du Constructivisme Russe. Mouvement contemporain, il rompt radicalement avec l’histoire, les traditions et le rationalisme industriel.
La philosophie est au cœur même de ce mouvement, notamment les idées de fragmentation et de polarité négative. La déconstruction tente d’inventer l’impossible, c’est un espace qui s’ouvre à l’espace, mais également aux réflexions, aux transformations.
Les œuvres de Peter Eisenmann
À l’origine, comme nous le disions précédemment, de plus d’une centaine de projets, certains ont été primés tandis que d’autres non. L’un des plus connus est le Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe (aussi appelé Mémorial de l’Holocauste), situé au centre de Berlin. Le Mémorial a été pensé comme un « champ » de 19 073 m2, couvert de 2 711 stèles de béton, produisant une atmosphère de malaise et de confusion, symbole des atrocités de la guerre.
Il est également à l’origine de la Cité de la Culture de Galice, situé à Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais également du Centre Aronoff de Cincinnati, du Greater Columbus Convention Center, du Musée de Staten Island, du Jardin des Pas Perdus…