Bien quâayant bien Ă©voluĂ©es depuis un siĂšcle, des injonctions sociales continuent de peser sur les femmes. Nous devons ĂȘtre capable de tenir une maison, savoir cuisiner, anticiper des repas Ă©quilibrĂ©s, ĂȘtre une amante hors-pair, une employĂ©e modĂšle ⊠mais surtout, la clĂ© de voute : ĂȘtre mĂšre. Pour beaucoup, câest lâaccomplissement ultime pour se diriger vers un Ă©panouissement total. Mais comment font ces Wonder Maman pour gĂ©rer cette place qui leur incombe dans la sociĂ©tĂ© tout en conservant leur individualitĂ© propre ?Â
Les injonctions sociales , ces prescriptions latentes qui pĂšsent sur les femmes
« Be a lady they said », comme le disait Cynthia Nixon en 2020, actrice culte de la sĂ©rie « Sex and The City » dans sa vidĂ©o fĂ©ministe qui dĂ©nonçait la pression encore trop exercĂ©e sur les femmes. Les injonctions sociales nous imposent dâĂȘtre multi-tĂąches, parfaites et sans bavures. De savoir concilier vie de famille et vie professionnelle. Mais pourquoi est-ce si difficile de sâaffranchir de ses injonctions ? Bien quâune rĂ©volution ait Ă©tĂ© accomplie sur quelques continents grĂące au combat des femmes depuis des annĂ©es, il reste difficile pour un grand nombre dâentre nous de vivre comme nous le souhaitons. Sans craindre une quelconque dĂ©sapprobation, dâattendre une autorisation venue dâon ne sait qui, dâon ne sait quoi. Â
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 « Be a lady they said », Cynthia Nixon, 2020Â
La petite soeur des injonctions, la charge mentale
Mais bien que le partage des tĂąches semble devenir de plus en plus Ă©quitable au sein des foyers (notamment parce que nous sensibilisons nos conjoints Ă ce type de sujets), selon l'Insee, en 2010, les femmes prenaient encore Ă charge 64% des tĂąches domestiques et 71% des tĂąches parentales. Ce principe sociologique nommĂ© la « charge mentale », est dĂ©fini par la chercheuse Nicole Brais de lâUniversitĂ© Laval de QuĂ©bec comme Ă©tant : « ce travail de gestion, dâorganisation et de planification qui est Ă la fois intangible et constant, et qui a pour objectifs la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la rĂ©sidence. ». En rĂ©sumĂ©, le syndrome des femmes Ă©puisĂ©es dâavoir Ă penser Ă tout, tout le temps, pour tout le monde. Ce principe reprĂ©sente encore aujourdâhui un exemple flagrant des inĂ©galitĂ©s femmes-hommes dans notre sociĂ©tĂ© et prouve dâautant plus que les mamans sont bien des Wonder Maman.Â
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Le lĂącher prise, une bonne solution ?
Nous nous donnons aujourdâhui la possibilitĂ© de nous accomplir au-delĂ de ce que lâon attend de nous, de nous Ă©lever au dessus de nos craintes de lĂ©gitimitĂ© familiale et professionnelle. Nous devons nous affranchir de ce qui est attendu dans chacun des domaines que nous touchons. En deux mots : lĂącher prise. Apprendre Ă faire confiance, Ă dĂ©lĂ©guer aux personnes qui nous entourent, prendre conscience de la situation, savoir dire non et surtout, sâĂ©couter.Â
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Si vous voulez plus de tips sur ce fameux lùcher prise, voici un super article de la blogueuse Maman Vogue qui traite du sujet "Le graal du "Lùcher prise"
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Alors, Ă toutes nos Wonder Maman, merci, pour tout ce que vous accomplissez, tout ce que vous accomplirez encore. Vous faites tourner le monde.Â
Et si vous avez envie de faire plaisir Ă une Wonder Maman Ă lâoccasion de la FĂȘte des MĂšres, nous avons composĂ© avec amour un coffret exclusif qui comprend une sĂ©lection de 3 paires de chaussettes. Dans leur jolie boite, ces bijoux de pieds sauront les enchanter.
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